Arrière latéral gauche

Défenseur central

         
Arrière latéral sobre et rugueux, il était un équipier modèle. Grâce à ses grandes enjambées et à son habileté dans le dribble, il n'hésitait pas à prendre son couloir, à revenir sur son pied droit. Il brillait dans les situations de contre-attaque. Ses grandes jambes le rendaient également difficile à passer en un contre un, maîtrisant à merveille la technique du tacle glissé.
         
 
           
NOM :   BRACCI
Prénom :   François
Né le :   31 octobre 1951 à Beinheim (Bas-Rhin)
Décédé le :   28 décembre 2023
    Taille : 1,85 m
Poids : 78 kg
           
         
Au club de :   Juillet 1980 à Juin 1983
     
En provenance de :
  RC Strasbourg
     
Club suivant :   Olympique de Marseille
     
     
BILAN STATISTIQUE
         
  139
    6
Matches :   Buts :
     
         

Après des débuts de footballeur à Sainte-Marguerite puis à l'US Rouet où il fut repére par Mario Zatelli, François Bracci, fils d'un douanier corse émigré en Alsace, commença sa carrière professionnelle au sein de l'Olympique de Marseille, en décembre 1971.

 

Il s'y affirma comme un joueur de premier plan, gagna un titre de champion de France (1972) et une Coupe de France (1976). Repéré par Stefan Kovacs, sélectionneur des Bleus, Tchoua fut le recordman des sélections sous le règne du Roumain.

 

Après 11 ans passés à l'OM, il partit, en 1979, tenter une nouvelle aventure à Strasbourg. Mais après une seule saison (poussive) en Alsace, notamment à cause de relations compliquées avec l'entraîneur alsacien Gilbert Gress, François Bracci arriva sur la pointe des pieds en Gironde. Sous la houlette de Jacquet, il retrouva sa joie de jouer, accomplit trois saisons pleines aux Girondins et revint en équipe de France.

 

Mais en juin 1983, arrivé en fin de contrat, triste de ne se voir proposer qu'une prolongation d'un an, il décida de retourner à Marseille, attiré par la perspective d'encadrer les Minots dans l'objectif de replacer l'OM en D1. Il tenta ensuite une brève expérience d'entraîneur-joueur à Rouen avant de rebondir à Béziers.

 

En février 1987, il revint en Gironde, suite aux problèmes financiers rencontrés par son nouveau club, l'AS Béziers. Bénéficiant d'une dérogation, il joua avec la réserve bordelaise avant de raccrocher les crampons en juin 1987. Parallèlement à cette fin de carrière de joueur, il fit ses classes d'entraîneur au centre de formation bordelais  aux côtés de Ante Mladinic et de Philippe Goubet.

 

Il y demeura 4 ans, prenant en charge notamment l'équipe réserve en D3, jusqu'à ce que la réorganisation du club en 1991 par Jean-Didier Lange lui fut fatale. Il entama alors une longue carrière d'entraîneur sous d'autres cieux...

 
 
International France A
 18 sélections
 
         

 

Une renaissance en Gironde

 

Après de nombreuses saisons passées sous le maillot olympien, François Bracci fit le choix en 1979 de rejoindre le nouveau champion de France, Strasbourg. En Alsace, il se heurta rapidement avec l'entraîneur Gilbert Gress qui le relégua assez souvent sur le banc. Son déclin était amorcé, son passé sous le maillot de l'équipe de France, un vieux souvenir.

 

Aussi quand, il eut la possibilité de quitter le Racing, il choisit les Girondins, de préférence au PSG également intéressé. Venu pour jouer libéro, il accepta d'être aligné sur le côté gauche de la défense girondine, après le recrutement de Marius Trésor.

 

D'abord boudé par les supporters bordelais qui lui reprochaient d'avoir fait partir le jeune espoir Domergue, François Bracci monta en puissance. A Bordeaux, il était en terrain connu avec Giresse et Lacombe croisés en sélection, Delachet, Trésor et Fernandez venus de Marseille. Lors de sa seconde saison, il retrouva même l'équipe de France à deux reprises, preuve de son retour au premier plan.

 

"Bordeaux a métamorphosé ma vie. Que de joies, que de moments extraordinaires. Les gars étaient formidables sur le plan humain et sur le plan du football. J'ai véritablement progressé. Je me sentais bien." se souvient-il dans France-Football, le 10 avril 1984.