Guy STEPHAN

ETAT-CIVIL

Né le :   17 octobre 1956
à :   Ploumilliau (Côtes-d'Armor)
Nationalité :   Française
     

CARRIERE AUX GIRONDINS

Arrivé sur le banc le :  

1er juillet 1997

En provenance de :  

Sans club

A remplacé :  

Rolland Courbis

     
A quitté le banc le :  

29 décembre 1997

Remplacé par :  

Elie Baup

Conditions de son départ :  

Changement de poste

     
Poste suivant :  

FFF (membre de la DTN)

     

SUR LE BANC DES GIRONDINS

Joueur passé professionnel tardivement (24 ans), Guy Stéphan accomplit une honnête carrière au sein de clubs tels que Guingamp, Rennes, Le Havre ou Caen. Suite à un accident de la circulation, il dut interrompre brutalement sa carrière en juillet 1986.

 

Devenu technicien, il occupa le poste d'adjoint de Pierre Mankowski au Havre avant d'entraîner Montceau et Annecy. Venu pour seconder Domenech en juin 1992, il fut successivement l'adjoint du futur sélectionneur des Bleus durant un an, puis celui de Jean Tigana, durant deux ans. En  juin 1995, il fut propulsé à la tête de l'équipe première. Il y resta un an et demi car l'expérience se révéla peu concluante. Il fut débarqué en cours de saison.

 

À la recherche d'un technicien pour prendre la suite de Rolland Courbis parti à l'Olympique de Marseille en juin 1997, les Girondins de Bordeaux tergiversèrent durant de longues semaines pour choisir leur nouvel entraîneur. Après la défection de Santini, choix n°1, Jean-Louis Triaud et Jean-Didier Lange le choisirent par défaut, à 6 jours de la reprise de l'entraînement. Et malgré un surprenant début de saison, ce choix se révéla rapidement peu judicieux. Il vexa notamment les co-présidents en critiquant ouvertement le recrutement. 

 

Aussi, à la toute fin de l'année 1997, en manque de résultats à partir du mois de novembre, le Breton fut nommé « entraîneur général » sans aucune attribution. Invité à prendre du recul, il ne put qu'accepter cette mise à l'écart. En effet, toujours en procès avec l'Olympique Lyonnais après son licenciement, il ne pouvait se permettre de multiplier les recours contre ses divers employeurs. Elie Baup, son adjoint, le remplaça au pied levé malgré ses réticences initiales. Mais Jean-Louis Triaud et Jean-Didier Lange ne lui laissèrent pas le choix...  Devant l'insistance de  Stéphan à accepter le challenge, Baup fit contre mauvaise fortune bon coeur et entérina cette redistribution de rôles.

 

Quant au Breton, il resta sans fonction bien précise. Chargé de préparer le recrutement avec Charles Camporro, le directeur sportif, alors qu'ils se haïssaient ouvertement, il attendit la fin de la saison et trouver un accord avec la direction bordelaise pour rompre son contrat qui courait encore sur un an. Il intégra alors la DTN.

STATISTIQUES AVEC LES GIRONDINS

toutes compétitions confondues

23
matches

 

1.43
point par match