Milieu défensif

         
Milieu défensif, Marcel Dib était doté d'une hargne et d'un sens du combat qui lui permettait de ratisser un nombre incalculable de ballons. Il était également capable de porter le danger et de venir amener le surnombre en attaque.
         
 
           
NOM :   DIB
Prénom :   Marcel
Né le :   10 août 1960 à Marseille (Bouches-du-Rhône)
     
    Taille : 1,75 m Poids : 73 kg
           
         
Au club de :   Juillet 1993 à Juin 1994
     
En provenance de :
  AS Monaco
     
Club suivant :   Olympique de Marseille
     
     
BILAN STATISTIQUE
         
  32
    0
Matches :   Buts :
     
         

Le parcours de Marcel Dib fut atypique. Employé de la voirie à la mairie de Marseille, il jouait dans le petit club marseillais de l'US Premier Canton quand il fut repéré par les recruteurs du SC Toulon. À l'âge de 21 ans, sa vie fut bouleversée. Il découvrit le football professionnel et accomplit des prestations convaincantes avec le club varois. L'AS Monaco le recruta et n'eut pas à s'en plaindre, loin s'en faut. En 8 ans, Marcel Dib devint un joueur emblématique du club princier et, aux côtés de Claude Puel, vécut ses plus belles années de footballeur.

 

Durant l'été 1993, Rolland Courbis l'attira en Gironde. Il accomplit une saison correcte même s'il n'avait pas, à 33 ans, un statut de titulaire indiscutable, entrant dans la rotation avec Guérit, Lucas et Daniel. Au terme d'une seule saison bordelaise, il partit pour aider le club de sa ville natale, l'Olympique de Marseille, relégué en D2.

 
 
International France A
6 sélections
 
         

 

Le rendez-vous raté de 1988

 

Durant le mercato estival de 1988, Marcel Dib signa un contrat de 3 ans avec les Girondins de Bordeaux. Aimé Jacquet voyait en lui le successeur désigné de René Girard. Comme Dominique Bijotat voulait, pour des motifs personnels, retourner en Principauté, les deux clubs s'accordèrent sur une double transaction.

 

Mais au début du mois de juin, Marcel Dib revint sur sa parole et sa signature et refusa de rejoindre Bordeaux. Ce volte-face provoqua la colère des responsables bordelais. Après avoir menacé de porter l'affaire devant la commission juridique de la Ligue, Bordeaux accepta, avec des contreparties financières, de se passer du renfort de Dib.

 

Son arrivée 5 ans plus tard aux Girondins ne fut possible que parce que les dirigeants bordelais avaient changé.