Milieu relayeur

 

         
Joueur élégant et doué techniquement, il savait faire beaucoup de choses : défendre, distribuer le jeu et marquer (parfois). Clairvoyant et précis, il était aussi à l'aise dans le jeu court que dans le jeu long. Il possédait également une frappe de balle pure dont il n'usait pas assez. Hélas les blessures ont contrarié un destin qui s'annonçait grand.
         
 
           
NOM :   BIJOTAT
Prénom :   Dominique
Né le :   3 janvier 1961 à Chassignoles (Indre)
     
    Taille : 1,84 m
Poids : 74 kg
           
 
International France A
 8 sélections
 
         
         
Au club de :   Juillet 1987 à Juin 1988
     
En provenance de :
  AS Monaco (libre)
     
Club suivant :   AS Monaco
     
     
BILAN STATISTIQUE
         
  43
    2
Matches :   Buts :
     
         

Découvrant le football sous les conseils de son père à l'école de football de La Châtre, Dominique Bijotat poursuivit en 1968 sa carrière à Montgivray avant d'être formé au haut niveau à l'AS Monaco qu'il rejoignit en cadets, en 1976, repéré par Alberto Muro. Champion Olympique en 1984, il quitta la Principauté auréolé d'un statut de vrai patron du milieu de terrain azuréen. Arrivé libre de tout contrat en Gironde, il ne démérita pas mais ne parvint néanmoins pas à s'imposer véritablement.

 

Ce n'était pas un leader, un aboyeur. Trop timide pour crier sur ses coéquipiers, il était un joueur avant tout centré sur des valeurs collectives.

 

Venu à Bordeaux pour retrouver l'équipe de France, il atteignit son objectif, puisque 6 de ses 8 sélections le furent alors qu'il était bordelais.

 

Mais il ne réussit pas à franchir le dernier cap, celui de s'imposer ailleurs qu'à Monaco et chez les Bleus. De plus, il ne s'adapta jamais réellement à la vie bordelaise et retourna sur la Côte d'Azur au terme d'une seule saison.

 

 

L'imbroglio Bijotat-Dib

 

En juin 1988, après une saison en Gironde, Dominique Bijotat souhaitait retourner à l'AS Monaco pour des motifs personnels. Dans le sens inverse, le milieu monégasque Marcel Dib avait signé un contrat de 3 ans avec les Girondins.

 

Alors que ce chassé-croisé semblait convenir à tous les protagonistes, Marcel Dib revint sur sa signature. Cette volte-face plongea Bijotat dans l'embarras car les dirigeants bordelais bloquèrent un moment son retour à Monaco.  Les autres dindons de la farce furent les Girondins de Bordeaux qui se trouvaient démunis avec les départs conjugués de Bijotat et de Girard.

 

Finalement, après avoir menacé de porter l'affaire devant la commission juridique de la Ligue, Bordeaux accepta la situation et recruta le Lensois Eric Dewilder.