Milieu offensif droit

         
Joueur qui disposait d'un vrai sens de la pénétration, Jérôme Gnako savait se rendre disponible, marquer et faire marquer...Ses qualités étaient nombreuses : grande force d'accélération, bon jeu de tête, belle technique individuelle, abattage.
         
 
           
NOM :   GNAKO
Prénom :   Jérôme
Né le :   17 février 1968 à Bordeaux (Gironde)
     
    Taille : 1,82 m
Poids : 77 kg
           
 
International France A
2 sélections
 
         
         
Au club de :   Juillet 1980 à Novembre 1988
     
En provenance de :
  Chantecler Football
     
Club suivant :   Olympique d'Alès (prêt)
     
     
BILAN STATISTIQUE
         
  6
    0
Matches :   Buts :
     
         

Né d'un père ivoirien et d'une mère née à Soriac-en-Périgord (Dordogne), Jérôme Gnako vécut une enfance heureuse dans la Cité du Grand-Parc de Bordeaux, où il connut ses premières joies de footballeur. Minime puis cadet aux Girondins, il rentra en 1984 au centre de formation du club. Aux côtés de Roche, Lassagne, Rollain ou Gimenez, il essaya de gravir les échelons. Difficile de percer alors qu'au milieu de terrain régnaient des joueurs comme Giresse, Tigana ou Girard.

 

Mais au final, il n'eut jamais réellement sa chance en équipe première, les techniciens bordelais lui reprochant souvent une certaine nonchalance.

 

En novembre 1988, il accepter quitter la Gironde pour poursuivre son apprentissage à Alès, club filiale des Girondins à l'époque. Dans les Cévennes, il se blessa grièvement à la rotule. Arrivé en fin de contrat stagiaire avec les Girondins, Gnako ne fut pas conservé par le club marine et blanc. Alors, sur les conseils de son ancien coéquipier du centre de formation, Hervé Rollain, il partit pour Angers où il accomplit deux bonnes saisons qui attirèrent l'attention des recruteurs monégasques.

 

Recruté par l'ASM en juin 1991, il fut prêté dans la foulée à... Angers. Mais au soir de la 1ère journée de championnat de la saison, il fut rappelé par Monaco pour venir pallier le départ de Sauzée à Marseille. Dès lors, en Principauté, il connut la meilleure période de sa carrière, devenant un joueur important dans l'effectif. Il disputa comme titulaire une finale de la Coupe des Coupes face au Werder Brême et fréquenta même épisodiquement l'équipe de France à cette époque. Victime de blessures à répétition, il fut contraint de prendre sa retraite de sportif professionnel à 28 ans.

 

 

Bordeaux l'a négligé

 

Au club depuis près de 10 ans, Jérôme Gnako commençait à faire partie des meubles. Après 3 années en réserve, il stagnait et donnait raison à ses détracteurs.

Il faut dire que s'il fréquenta les sélections nationales, il restait dans l'ombre des principaux espoirs de l'époque qu'étaient Alain Roche ou Laurent Lassagne.

 

En novembre 1988, il entrait dans sa dernière année de stagiaire professionnel quand les dirigeants bordelais, peu enclins à lui proposer un contrat professionnel, le prêtèrent à leur club filiale, l'Olympique d'Alès.


En Deuxième division, dans le Gard, il ne s'y plait guère et se blessa grièvement au bout de 6 matches en D2. Alors, malgré la volonté des dirigeants alésiens de le conserver, il choisit de rejoindre Angers. Sa carrière était lancée...