Ailier gauche

         
Ailier gauche puncheur, bon dribbleur et capable de changements de rythme balle au pied, Michel Audrain pouvait se muer en avant-centre si les circonstances le décidaient. Joueur intelligent, rapide, il apprit en Gironde à faire les efforts défensifs et à se replacer dans son couloir.
         
 
           
NOM :   AUDRAIN
Prénom :   Michel
Né le :   6 novembre 1961 à Rennes (Îlle-et-Vilaine)
     
    Taille : 1,75 m
Poids : 66 kg
           
 
International France Espoirs
 
 
         
         
Au club de :   Juillet 1982 à Juin 1985
     
En provenance de :
  SCO Angers
     
Club suivant :   Olympique de Marseille
     
     
BILAN STATISTIQUE
         
  61
    10
Matches :   Buts :
     
         

Footballeur breton, Michel Audrain fit ses premiers pas au Cercle Paul-Bert de Guinguené. Membre de la sélection régionale de l'Ouest lors de la Coupe des cadets, il fut repéré par le SCO Angers où il fit ses débuts professionnels.

 

Il fut ensuite recruté par les Girondins durant l'été 1982. Barré par des joueurs internationaux (Lacombe, Müller), il fut cantonné dans un rôle de remplaçant, appelé "le joker de luxe".

 

Mais l'arrivée de Zénier en 1983 réduisit encore davantage son temps de jeu. Relégué sur le banc de touche voire en équipe réserve, il revint dans les petits papiers d'Aimé Jacquet, profitant en 1984-1985 des nombreuses blessures de la dernière recrue, Chalana. Il inscrivit notamment un but capital lors de la dernière journée avant la trêve hivernale, à Lille (0-1), redonnant la tête du championnat aux Girondins.

 

Mais en 1985, fort de deux titres de champion de France, il décida de rejoindre l'Olympique de Marseille, en compagnie de son coéquipier Antoine Martinez, désireux enfin de devenir titulaire en D1.

 

 

Au centre d'un contentieux OM-Bordeaux

 

Attaquant international espoirs, Michel Audrain fut recruté en 1982 par les Girondins au nez et à la barbe de l'Olympique de Marseille.

 

Trois ans plus tard, il fit l'objet d'un transfert vers le club phocéen, en compagnie d'Antoine Martinez. Mais cette transaction eut des prolongements judiciaires. En effet, devant le défaut de paiement de la part des Marseillais, les dirigeants bordelais saisirent le tribunal de Marseille qui condamna l'OM à verser 1,35 MF à Bordeaux.

 

Les nouveaux dirigeants marseillais, Bernard Tapie en tête, dénonçaient les engagements pris par leurs prédécesseurs et remettaient en cause l'état physique de Martinez.