Attaquant

         
Attaquant pouvant jouer dans plusieurs configurations, Sylvain Wiltord était un joueur rapide, adroit techniquement. Sa grande force résidait dans la qualité de ses déplacements. Il adorait tourner autour d'une pointe axiale (Laslandes, Trézéguet) et profiter de ses déviations. Adroit devant le but, il était précis dans ses gestes.
         
 
           
NOM :   WILTORD
Prénom :   Sylvain
Né le :   10 mai 1974 à Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis)
     
    Taille : 1,74 m Poids : 76 kg
           
         
Au club de :  

Juillet 1997 à Août 2000

     
En provenance de :
  Deportivo La Corogne (2,3 M€)
     
Club suivant :   Arsenal FC (20 M€)
     
     
BILAN STATISTIQUE
         
  136
    59
Matches :   Buts :
     
         

Après des débuts dans des clubs amateurs parisiens (Neuilly-sur-Marne), Sylvain Wiltord intégra assez tardivement le centre de formation du Stade Rennais en 1991. Il y connut ses premiers exploits. Après plusieurs saisons à se construire une belle réputation d'espoir, il prit la direction du Deportivo La Corogne en juillet 1997. Mais il ne porta jamais le maillot du club galicien. En effet, recruté au printemps par les dirigeants espagnols, il ne s'inscrivait plus dans les plans du nouvel entraîneur.

 

Alertés par cet imbroglio, les recruteurs bordelais sautèrent sur l'occasion et négocièrent un transfert avec leurs homologues de La Corogne. Sans avoir participé à la préparation estivale, Wiltord débarqua en Gironde à 5 jours de la reprise du championnat. Excentré dans le couloir droit par Guy Stéphan, il se libéra avec la nomination d'Elie Baup au poste d'entraîneur. Replacé dans l'axe, aux côtés de Jean-Pierre Papin, il réalisa un coup du poker (4 buts) en 32ème de finale de la Coupe de France, contre Aubervilliers. Ce fut le véritable lancement de sa carrière girondine puisqu'il accomplit une fin de saison très prometteuse.

 

La saison 1998-1999 fut sa meilleure saison en marine et blanc. Aux côtés de Lilian Laslandes, il participa grandement à l'obtention du titre de champion de France en terminant meilleur buteur du championnat. Il resta une saison supplémentaire afin de découvrir la Ligue des champions. Il maintint un bon niveau de performance individuelle, avec 21 buts, mais ne parvint pas à hisser le club sur le podium de la D1. Sélectionné par Roger Lemerre pour participer à l'Euro 2000, il tint un rôle important dans le couronnement des Bleus.

 

Désireux de connaître une nouvelle aventure à l'étranger, il n'hésita pas à aller au bras de fer avec les dirigeants bordelais pour partir à Arsenal. Après des semaines de tractations, il quitta Bordeaux pour près de 20 M€.

 
 

International France A

92 sélections
 
         

 

Les histoires d'amour finissent mal...

 

Joueur décisif dans l'obtention du 5ème titre de champion de France, Sylvain Wiltord engagea un long bras de fer avec les dirigeants bordelais. Durant 3 mois, les protagonistes se déchirèrent dans une sombre affaire d'argent, de contrat, de plus-value, de parole donnée et non tenue.

 

L'attaquant international n'avait qu'une idée en tête : rejoindre Arsenal et Arsène Wenger. Dès le mois de mars, il communiqua officiellement sa volonté de quitter les Girondins. Mais Jean-Louis Triaud ne l'entendait pas de cette oreille. Se retranchant derrière le contrat de 5 ans signé l'année précédente par Wiltord et l'engagement moral du joueur de rester au moins deux saisons, le président bordelais ferma à double tour la porte.

 

Mais devant l'obstination du joueur à quitter Bordeaux, JLT se résolut à négocier un transfert avec Arsenal. Fort du soutien de son actionnaire M6, il rêva d'une transaction à 200 MF. Il faut rappeler que le club bordelais s'était engagé au moment du transfert de Wiltord en 1997 à verser 50 % d'une éventuelle plus-value à La Corogne, s'il était transféré avant juin 2001.

 

Pendant que le joueur s'entraînait à l'écart du groupe avec Bernard Michelena, les enchères grimpèrent. Le 28 août, les négociations aboutirent enfin à un transfert estimé à 136 MF (dont 45 MF pour La Corogne).

 

Un bras de fer qui écorna l'image que les supporters bordelais avaient du joueur...