Arrière latéral gauche

         
Joueur reconnu pour son intelligence de jeu, André Merelle était un bon joueur de D1. Possédant du sang-froid, il était à l'aise dans la relance. Mais à l'inverse, il était gêné par les ailiers rapides.
         
 
           
NOM :   MERELLE
Prénom :   André
Né le :   26 novembre 1944 à Cormenon (Loir-et-Cher)
     
    Taille : 1,72 m Poids : 71 kg
           
 
International France Espoirs
 
 
         
         
Au club de :  

Juillet 1971 à Juin 1973

     
En provenance de :
  FC Rouen
     
Club suivant :   Red Star
     
     
BILAN STATISTIQUE
         
  72
    3
Matches :   Buts :
     
         

Défenseur passé par plusieurs clubs parisiens (Montreuil, RC Paris, Montreuil, Red Star), puis par la Normandie (Rouen), André Merelle débarqua aux Girondins de Bordeaux durant l'été 1971. Il était chargé de remplacer Jean-Paul Rostagni, parti au PSG.

 

Sous les ordres d'André Gérard puis de Pierre Phelipon, il occupa un poste de titulaire indiscutable sur le flanc gauche. En fin de contrat après deux saisons bien calé dans le ventre mou de la Première division, il décida de retourner en région parisienne et de signer au Red Star.

 

En 1976, lassé de jouer en D2, il stoppa sa carrière et prit en main les destinées de l'équipe de Morillon, petit club de Picardie (DH). Mais l'expérience tourne court et, au bout d'une année, il se réorienta en rentrant chez Renault, comme traducteur. Parallèlement à ce virage professionnel, il se vit confier les rênes du Billancourt AC, club proche du constructeur automobile.

 

Mais en 1981, il donna une nouvelle orientation à sa carrière en succédant à Pierre Mosca comme formateur à l'INF Vichy (qui deviendra l'INF Clairefontaine en 1988).  Entre les mains de ce formateur reconnu passèrent des joueurs comme Papin, Tholot ou Anelka.

 

"Un gauchiste"

 

André Mérelle avait 23 ans en mai 68. Alors joueur au Red Star tout en poursuivant ses études en licence d'anglais à La Sorbonne, il fut l'un des seuls joueurs professionnels à investir la Fédération française de football, prise en otage le 22 mai.

 

Au milieu de joueurs amateurs et de journalistes du Miroir du football, il y resta 3 jours à discuter. Le sujet principal du mécontentement était le contrat à vie, un contrat qui contraignait les footballeurs pros à signer dans un club jusqu’à l’âge de 35 ans.

 

Mai-68 a permis de changer ce contrat qui est devenu le contrat à temps, à durée limitée et variable en 1969.

 

Mais ce passé de contestataire lui colla à la peau. Lorsqu'il signa à Bordeaux en 1971, un dirigeant bordelais mit en garde le président bordelais : “Qu’est-ce que vous avez été faire à prendre ce mec-là, il va vous foutre le bordel !”