En août aux urgences, en mai en finale !
Le 31 août 1995, Didier Tholot circulait au volant de sa Peugeot 205 quand, à un carrefour de l'agglomération bordelaise, il fut percuté par un véhicule qui venait de griller le feu rouge. Le conducteur de la voiture sombra dans le coma et se réveilla deux mois plus tard.
Quant au buteur bordelais, il venait d'échapper à la mort. Sous la violence du choc, il avait 7 côtés cassées, un genou touché et une hanche très douloureuse. Sa carrière venait de prendre un sale coup.
Après une opération du genou, la douleur à la hanche demeurait insupportable. Mais, à force de courage et d'abnégation, l'attaquant bordelais reprit l'entraînement en janvier 1996 mais ne put jouer qu'une demi-heure d'un match amical contre Toulouse. Le désespoir le gagna. Il pensait ne plus pouvoir rejouer à un haut niveau.
A la mi-janvier, contre Guingamp, à Lescure, il entra un quart d'heure. « Quand je me suis levé du banc de touche, le stade s'est levé avec moi. Le long de la ligne, j'ai couru m'échauffer jusque derrière les buts et le public se mettait debout au fur et à mesure, comme une vague. Ça m'a donné une force extraordinaire.» raconta-t-il.
Début d'une deuxième carrière qui connaître son apogée quelques semaines plus tard, contre le Milan AC.
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