Bordelais du quartier de La Médoquine et issu des rangs du Stade Talençais, Guy Calléja fut recommandé aux Girondins alors qu'il était junior. Il fut très rapidement incorporé aux professionnels par André Gérard en 1956, lors d'un match contre Grenoble (2-1). Typographe de formation, il signa son premier contrat professionnel en 1958.
Mais ce fut le nouvel entraîneur Camille Libar qui l'installa comme titulaire en défense centrale. Ses débuts en D2 furent poussifs collectivement et individuellement comme quand par exemple Claude Rey lui fut préféré. Il rejeta des propositions d'autres clubs comme Grenoble, désirant ardemment s'imposer dans sa ville natale.
Mais la saison 1962-1963 marqua le début d'une période beaucoup plus faste pour le club girondin. Guy Calléja devint capitaine en 1965 et symbole de la grande équipe de Bordeaux des années 60 de Salvador Artigas. Il passa près de la consécration mais ne remporta aucun trophée : vice-champion de France (1965, 1966 et 1969), finaliste de la coupe de France (1964, 1968 et 1969). La prise de fonction de Bakrim lui permit de progresser dans le domaine de la construction du jeu offensif. En finale de la Coupe de France 69, il disputa un duel homérique avec le Marseillais Joseph, qu'il finit par perdre...
Désireux de poursuivre son aventure à Bordeaux où il avait ouvert avec sa femme un magasin d'articles de sport à Saint-Médard-en-Jalles, il fut gentiment poussé vers la sortie, le club désirant rajeunir son effectif. Aussi, après quatorze années passées sous la maillot frappé du Scapulaire, il rejoignit en 1969 le Gazélec Ajaccio (D2) et y terminer sa carrière à 37 ans.
Devenu entraîneur du club corse en 1971, il y resta jusqu'en 1976 avant de revenir en Gironde pour prendre la direction du centre de formation jusqu'en 1980. Il retourna en Corse pour reprendre en main le Gazélec, tout en occupant un emploi de commercial chez un équipementier.
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