Gardien de but
         
A l'aise sur les ballons aériens et sur sa ligne, Jean-Claude Ranouil était davantage en difficulté sur les dégagements.
         
 
           
NOM :   RANOUIL
Prénom :   Jean-Claude
Né le :   1er septembre 1937 à Bordeaux (Gironde)
     
    Taille : 1,80 m Poids : 72 kg
           
         
Au club de :  

Juillet 1955 à Juin 1966
     
En provenance de :
   Formé au club
     
Club suivant :   FC Grenoble
     
     
BILAN STATISTIQUE
         
  231
     -
Matches :   Buts :
     
         

Licencié aux Girondins depuis la catégorie minimes, Jean-Claude Ranouil commença à faire quelques apparitions en 1956 alors que le club était pensionnaire de D2. Dans l'ombre dans un premier temps de Pierre Bernard, gardien de but international, il ne joua qu'une poignée de matches.

 

Mobilisé pour aller combattre en Algérie, il fut remplacé au pied levé par François Remetter en 1957. De retour en Gironde, il devint la doublure de Jacques Cazebonne jusqu'en 1960.

 

Son tour d'occuper la cage bordelaise arriva à l'orée des années 60. Bordeaux était alors en D2 et il contribua activement à la remontée de 1962. Dès lors, il fut le titulaire de la formation d'Artigas et enchaîna 4 saisons en Première division. Néanmoins, il n'était pas très apprécié du public bordelais qui le connaissait trop bien pour lui pardonner la moindre erreur.

 

Durant cette période les Girondins réalisèrent des saisons remarquables mais dépourvues de titres. Jean-Claude Ranouil fut deux fois vice-champion de France (1965, 1966) derrière le FC Nantes et perdit une finale de Coupe de France (1964).

 

Il quitta son club formateur en 1966 en direction de Grenoble où il joua deux ans, avant de prendre sa retraite sportive.
 
 
 
 
 
         

 

 

Salvador Artigas parle de Ranouil

 

Entraîneur des Girondins, Salvador Artigas fut invité en novembre 1961 par Football Magazine, supplément mensuel de France-Football, à décrire les caractéristiques de ses joueurs :

"C'est un garçon très souple. C'est un bon technicien et il pourrait jouer avant sans difficulté. Il est aussi bon sur les balles hautes que sur les balles à terre. Ses points faibles sont les sorties et les dégagements. Et puis il n'a pas la sympathie du public. Comme il est émotif, cela le handicape beaucoup lorsqu'il joue à Bordeaux. Aussi c'est à l'extérieur qu'il fait ses meilleurs matches. En règle générale, je lui demande d'être maître de ses 18 mètres, de ne pas se laisser fusiller et enfin d'orienter les contre-attaques."