Milieu défensif

Défenseur central

         
Garçon très enthousiaste, Joachim Fernandez était un joueur dur, bon dans les passes longues et très adroit. Manquant un peu de vivacité, il était plus performant devant la défense. "Une carrière à la Desailly" lui était même promise par Gernot Rohr.
         
           
NOM :   FERNANDEZ
Prénom :   Joachim
Né le :   6 décembre 1972 à Ziguinchor (Sénégal)
Décédé le :   19 janvier 2016
    Taille : 1,88 m Poids : 79 kg
           
         
Au club de :   Juillet 1988 à Juin 1996
     
En provenance de :
  Formé au club
     
Club suivant :   SM Caen
     
     
BILAN STATISTIQUE
         
  9
    0
Matches :   Buts :
     
         

Venu de Ziguinchor (Sénégal) pour tenter sa chance, Joachim Fernandez atterrit aux Girondins en 1988. Fréquentant les équipes du centre de formation, il monta progressivement en puissance. Après deux prêts convaincants en D2 à Sedan (1993-1994), puis à Angers (1994-1995), il revint à Bordeaux, où le nouvel entraîneur, Slavo Muslin, ne comptait pas sur lui. Dans sa dernière année de contrat, il profita néanmoins d'une cascade de blessés pour disputer quelques rencontres avec l'équipe première des Girondins, participant même à 3 rencontres de l'épopée européenne de 1996. Titulaire lors du déplacement à Séville en 8ème de finale, il prit part aux dernières minutes du mythique Bordeaux-Milan, entré pour soulager Didier Tholot.

 

A l'issue de la saison, les dirigeants bordelais lui proposèrent de prolonger son bail en Gironde. Mais il préféra s'engager avec Caen avant de connaître un parcours professionnel chaotique en Italie, en Ecosse ou en Indonésie.

 

À l'issue de cette carrière décevante, il glissa dans la pauvreté et la marginalité. Devenu SDF, il fut retrouvé mort en janvier 2016 dans un squat de la région parisienne.

 
 
 
 
 
         

 

Une fin tellement triste

 

Gravement blessé au genou, Joachim Fernandez fut contraint d'arrêter sa carrière à seulement 29 ans. S'il avait gagné beaucoup d'argent sous la dizaine de maillots qu'il porta, il continua à envoyer de l'argent dans sa famille restée au Sénégal.

 

Sans véritable objectif de reconversion, il se sépara de sa femme et fut très affecté de ne plus voir son fils. Il connaît alors une véritable descente aux enfers. En 2013 il arriva à Domont, petite ville située à 20 km au nord de Paris. Là, il tomba dans la marginalité. Il passait ses journées dans un square où il se recréa un cercle d'amis d'infortune.

 

Voulant rester digne malgré ses déboires, il tentait de ressortir la tête de l'eau. Mais une nuit d'hiver, alors qu'il dormait dans un entrepôt, il mourut de froid...