Avant-centre

         
Buteur d'exception, Gunnar Andersson avait le flair des renards des surfaces et le sens du placement. Il savait marquer dans toutes les positions, du pied droit, du pied gauche ou de la tête. Mais son arme favorite était le crochet court suivi du tir instantané du pied gauche.
         
           
NOM :   ANDERSSON
Prénom :   Gunnar
Né le :   14 août 1928 à Arvika (Suède)
Décédé le :   1er octobre 1969
    Taille : 1,75 m
Poids : 75 kg
           
         
Au club de :   Décembre 1958 à Juin 1960
     
En provenance de :
  SO Montpellier
     
Club suivant :   Pays d'Aix FC
     
     
BILAN STATISTIQUE
  30
    20
Matches :   Buts :
     
         

Véritable légende de l'Olympique de Marseille, Gunnar Andersson reste le meilleur buteur de l'histoire olympienne. En 8 ans, il marqua la bagatelle de 194 buts toutes compétitions confondues. Naturalisé français en 1953, il fut le plus provençal des Suédois et s'acclimata plus vite que n'importe qui et devint un spécialiste de la pétanque, de la belote et, surtout, du pastis. Finalement, à cause de son hygiène de vie, il finit forcément par baisser de régime et quitta le club en 1958.

 

Après un bref passage à Montpellier, il signa aux Girondins en décembre 1958. Le club bordelais était une de ses victimes favorites, le Suédois marquant trois triplés d'affilée contre son futur club... Il aida le club bordelais à remonter en D1 en inscrivant 10 buts en 14 matches. Fort de ce bon bilan, il resta une saison de plus en Gironde, mais ne put, malgré 10 nouveaux buts marqués, éviter la relégation des marine et blanc en D2. Il décida de retourner dans le Sud, à Aix-en-Provence, en 1960. Après des passages au CAL d'Oran, à Gignac puis à Arvika, il raccrocha les crampons.

 

Il fut peu à peu oublié et travailla un temps comme docker sur le Vieux-Port. Devenu quasiment SDF, rongé par l'alcool, il mourut d'une crise cardiaque, en pleine rue, à l'âge de 41 ans...

 
International France B
1 sélection
 
         

 

"Ces petites boissons jaunes distillées par le diable"

 

C'est l'histoire d'un inconnu débarqué de Suède sur le port de Marseille au début des années 50. Il découvrit les traditions provençales et notamment, le pastis. A s'en rendre malade...

 

En septembre 1954, il perdit un pari avec un de ses coéquipiers et dut boire 10 pastis. Cela ne l'empêcha pas d'inscrire 3 buts en 13 minutes contre Roubaix. Au milieu de sa carrière olympienne, certains estimaient que l'alcool faisait office de remontant, de "dopage" pour le Suédois.

 

A la fin de sa carrière de joueur, il retourna à Marseille travailler notamment comme docker. Alcoolique invétéré, il était hébergé par des amis ou dormait souvent à l'hôpital.

 

Le 1er octobre 1969, à quelques heures d'un match de Coupe des coupes contre le Dukla Prague, le corps usé, très fatigué, malade, il passa dans les locaux du journal Le Provençal pour récupérer des billets pour le match. Quelques minutes plus tard, quelques mètres plus loin, il succomba à une crise cardiaque, rue Breteuil. Son corps fut retrouvé là, sur un trottoir, avec les tickets du match dans sa poche...